Face aux déforestations récurrentes et qui affectent le climat, les acteurs environnementaux et politiques participent au sommet des trois bassin, ouvert ce jeudi 26 octobre à Brazzaville en Afrique centrale.
Le Sommet des trois bassins forestiers se déroule du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville. Son ambition : coordonner les politiques de lutte contre la déforestation, protéger le climat, les tourbières et accélérer la transition énergétique. Mais la rencontre se fera essentiellement entre représentants du bassin du Congo.
C’est ce 26 octobre 2023 que s’ouvre à Brazzaville, la capitale du Congo, un sommet consacré aux trois grands bassins forestiers : Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong. Les experts commencent les travaux ce jeudi. Ils seront suivis par les ministres vendredi et les chefs d’État samedi 28 octobre. La rencontre se fera cependant essentiellement entre les représentants d’un seul bassin, le Bassin du Congo.
Ce sommet devait en effet être celui des « trois bassins ». Mais, de fait, selon le programme officiel, aucun haut-représentant de l’Amazonie et du Bornéo-Mékong n’est attendu à Brazzaville. Samedi, le chef de l’État congolais Denis Sassou-Nguesso sera uniquement entouré d’homologues africains.
À l’ouverture du sommet, intervenant en visioconférence, Alexandra Morea de l’Organisation du traité de coopération amazonienne, a tout de même salué l’initiative. Et samedi, les participants suivront un message du président brésilien Lula.
Aucune explication officielle n’a été donnée sur l’absence des représentants des autres bassins. Les organisateurs veulent malgré tout essayer de porter lors de cette rencontre les messages et les revendications du Brésil et de l’Indonésie. L’ambition du sommet de Brazzaville est de coordonner les politiques de lutte contre la déforestation, de protéger le climat, les tourbières et d’accélérer la transition énergétique.
En 2011 déjà, toujours à Brazzaville, les trois bassins avaient affiché leurs ambitions communes dans une déclaration. Mais sans parvenir à mettre sur pied une structure permanente.
Par RFI