Comme prévue la dépouille mortelle de l’enseignant-chercheur guinéen, Dr Mamoudou Barry tué le 19 juillet à Rouen en France est arrivé ce samedi à 22h 30 heure locale. A l’arrivé du corps, famille, collègues et amis accompagnent le cercueil du jeune lors de la cérémonie en son hommage à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia à Conakry où la victime a fait ses études de Licence en droit avant de s’envoler en France en 2012.
Un dernier hommage a été rendu, ce dimanche 4 août, au jeune Guinéen, assassiné à Rouen, en France, le 19 juillet dernier. La cérémonie a eu lieu à l’université publique de Sonfonia, à Conakry, où la dépouille de Mamoudou Barry a été exposée, en présence d’universitaires guinéens et de plusieurs personnalités, parents et amis du défunt.
La cérémonie a duré près de deux heures dans la salle de l’amphithéâtre Julien Gbéré Touré de l’université publique de Sonfonia. Le corps, enveloppé du drapeau tricolore guinéen (rouge, jaune et vert), a fait son entrée vers 10h00, porté par ses ex-amis de promotion des années 2008-2010.
Beaucoup d’étudiants et amis de promotion de feu Mamoudou Barry vêtus de T-shirts frappés du portrait souriant du défunt sur lesquels on pouvait lire « MDPF [Master droit privé fondamental] demande justice pour Dr Mamoudou Barry ».
Sur une grosse banderole, déroulée dans la salle frappée de l’effigie du défunt, on pouvait également lire « l’Université guinéenne en deuil s’incline devant la dépouille de Dr Mamoudou Barry ».
Les membres de la famille Barry dont son épouse, Mme Barry Fatoumata Diaraye, ses frères et sœurs, les amis venus de la France ainsi que trois ministres et le président de la Cour constitutionnelle Mamdouba Bangoura étaient présents pour rendre un dernier hommage au jeune universitaire.
L’illustre disparu avait été naturalisé français en 2018. Fabien Talon chargé d’affaires à l’ambassade de France en Guinée a vanté les mérites du jeune brillant qui a décroché son doctorat en fiscalité minière en juin 2019. « C’est une énorme perte pour la Guinée et l’Université française où le défunt était bien intégré et s’activait pour la formation des jeunes. », a déploré le porteur de message du président Macron.
Mamady Camara pour afriquevision.info
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