L’interpellation du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) Sékou Jamal Pendessa a provoqué la colère des journalistes mobilisés au lieu de son audition devant le tribunal de première instance de Dixinn. Interpeler par les journalistes fortement mobilisés derrière la cour, le ministre de la justice et de Droit de l’Homme Alphonse Charles Wright a affirmé que personne (y compris les médias nrdl) “ n’a le monopole du désordre dans un État quelle que soit sa profession ».
« Personne ne peut prétendre mettre la pression sur la justice pour qu’elle fasse ce que vous estimez faire, ce n’est pas possible. J’ai dit à M. Pendessa, au téléphone en tant que ministre des Droits de l’homme, je lui ai prodigué des conseils. C’est lui qui m’a appelé pour me dire que les journalistes sont séquestrés ceci et cela ; je me suis même déplacé pour y aller. Je ne me mêlerai jamais du judiciaire. Les magistrats décideront ce qu’ils estiment être en conformité avec la loi» rassure le Ministre Alphonse Charles Wright.
À l’en croire, aucune démarche de violence ne peut trouver la solution à un problème. C’est pourquoi, le Garde des seaux dit inviter les professionnels des médias au calme: «Quand on veut discuter sereinement des choses, ce n’est pas dans la rue qu’on peut trouver la solution. Mais cette démarche là n’est pas du tout appropriée, je suis désolé de vous le dire » regrette Alphonse Charles Wright -t-il et de poursuivre en ces termes.
À noter que le dossier est pris en flagrant délit, le procès pourrait se tenir dans un meilleur délai, a fait savoir son avocat Maître Béavogui.
Par contre, Sékou Jamal Pendessa passera sa première nuit en prison ce lundi.
Amadou T. Diallo