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La bonne gouvernance est un secteur qui crée de la richesse

Quand on dit secteurs primaire, secondaire, tertiaire, on pense traditionnellement au classement des secteurs économiques réalisé dans les années 1940 par l’économiste australien Colin ClarK . Son travail peut être simplifié de la façon suivante : le secteur primaire concerne les activités d’extraction (agriculture, pêche, …), le secondaire (activités de transformation), le tertiaire (les services). Bref…

Dans l’esprit de Clark, on relève que le développement d’un pays s’accompagne d’une mutation : aux premiers stades du développement, le secteur primaire est dominant, puis vient le temps du développement industriel qui s’accompagne d’un transfert des facteurs de production vers le secteur secondaire (effet de déversement) et enfin, le secteur tertiaire vient à devenir dominant. La révolution des TIC amène certains économistes à parler d’un quatrième secteur (secteur quaternaire).

De ce qui précède, il est possible de déduire que si l’Australie avait été en proie à la mal gouvernance, Clark en aurait probablement tenu compte. Ce qui me permet de lui prêter la classification suivante : le secteur primaire (Bonne Gouvernance : activités d’assainissement de l’environnement global), s’ensuivent les autres secteurs susmentionnés. Autrement dit, le primo secteur enrobe et bonifie les richesses créées dans les activités d’extraction (agriculture, …), de transformation, de services, etc.

On retient donc de ce dernier classement que la bonne gouvernance est transversale, de par son effet de déversement, et amplifie les richesses créées dans les autres secteurs.

Dès lors, compte tenu du potentiel de la Guinée, la bonne gouvernance, lorsqu’elle y sera appliquée, aura un effet flamboyant sur l’ensemble des agrégats macroéconomiques que le monde nous enviera. Ce qui m’amène à dire : ce n’est pas l’économie qui détermine la bonne gouvernance (comme certains veulent nous le faire croire), c’est plutôt la bonne gouvernance qui détermine l’économie, tout en garantissant infailliblement une totale réussite à la Guinée sur tous les plans (social, politique, etc…).

Cela dit, ceux qui ont l’habitude de mettre en avant la quantité (x ou y millions de tonnes de bauxites, ou encore z millions de ceci ou de cela), avant la qualité (la Bonne Gouvernance) se trompent en trompant le président de la République que j’invite à céder dignement son pouvoir, cette année 2020. Pour une Guinée fière, heureuse, émergente et inclusive !

Par Ibrahima BAH
Respect des deniers publics et du citoyen
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