Pour le leader de l’opposition Raila Odinga, l’élection ne devrait pas avoir lieu si douze des membres de la commission électorale ne sont pas remplacés.
Mais pour le vice-président William Ruto, le scrutin doit avoir lieu et personne ne doit menacer la Commission.
Les Kenyans doivent de nouveau voter le 17 octobre après que la Cour suprême a annulé le résultat de la présidentielle du 8 août.
Le président sortant Uhuru Kenyatta avait été déclaré vainqueur avec plus de 54% des voix.
Les différents acteurs politiques attendent notamment les explications du jugement de la Cour suprême pour savoir exactement quelles sont les irrégularités qui ont entaché le scrutin.
La Cour a jusqu’au 22 septembre pour rendre le jugement complet, ce qui laissera peu de temps à la Commission électorale pour éventuellement corriger ses erreurs.
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