La Guinée à l’instar des autres pays du monde a célébré ce jeudi 11 octobre, la journée internationale de la jeune fille. Décrétée en 2012, cette date est une occasion pour les décideurs d’en faire un point sur l’avenir de cette couche. En Guinée des milliers de jeunes filles restent encore non scolarisées et ne pratiquent aucun métier. Notre rédaction a rencontré certaines d’entre elles.
A la différence de certaines, nombreuses sont des jeunes filles qui font la sauvette, dans les différents marchés. Une activité qui, pourtant les expose à plusieurs risques.
Marguerite Olémou coiffeuse à Lambanyi invite les filles qui considèrent la prostitution comme un moyen de satisfaction de leurs besoins à sortir de cette pratique. Avant de revenir sur son parcours qui a été dure, mais de nos jour une réussite.
« Je n’ai jamais eu un soutien de qui que ce soit. Au début je n’avais que deux machines, actuellement j’ai neuf machines et j’ai ouvert mon atelier. Les jeunes filles doivent travailler et ne rien attendre d’un homme », conseille-t-elle.
Une autre fille rencontrée à la cité Enco5 et requis l’anonymat, indique qu’elle a abandonné les études pour rejoindre le marché par le manque de soutien financier.
« Je me suis limité en 10 ème année, parce que j’ai perdu mon père pour la première fois, après quelques années j’ai perdu ma mère aussi et je n’avais personne pour me soutenir. Actuellement je suis avec ma tente, et elle aussi n’a pas assez de moyens, c’est pourquoi, je quitte tous les jours la T5 pour venir revendre de l’eau à Enco5 ».
Malgré l’engloutissement de fonds pour l’émancipation des jeunes filles, le taux de vulnérabilité reste encore élevé. En Guinée, le ministère de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance est censé d’amplifier les plaidoiries en faveur d’elles. Une manière pour le département de favoriser le financement des projets innovants et structurants de leurs projets.
A défaut créer un cadre de réinsertion socioprofessionnelle. Histoire de réduire les pratiques nuisibles dont elles se livrent ou victimes. Mais la réalité en est une autre.
Haoulatou sow pour Afriquevision info
contact@afriquevision.info