La détérioration du climat politique affecte le secteur tertiaire en Guinée. Depuis le début des violences meurtrières liées à la crise post-électorale, les boutiques et magasins restent fermés dans tout le pays, une situation qui a flambé les prix de plusieurs produits ouverts dans quelques endroits. Face à ce désastre socioéconomique le responsable de l’Union pour la défense des consommateurs se réveille et invite les commerçants à rouvrir leurs lieux de négoce, histoire de freiner la montée exponentielle des tarifs.
A Conakry, tout comme à l’intérieur du pays, le prix de plusieurs denrées alimentaires grimpe et cela préoccupe le président de l’Union pour la défense des consommateurs de Guinée, Bany Sidibé. Selon lui, les raisons de cette montée sont dues à la fermeture des boutiques et magasins suite à la crise post-électorale dont est plongé le pays depuis quelques jours.
« Par endroit le riz est vendu jusqu’à ‘à trois cent et quelque mille, vous savez que le riz n’atteignait pas 300 000 GNF. Un kilo de viande varie entre 60 et 70 000 GNF par endroit ce qui était vendu avant à 50 000 », il juge anormale cette augmentation spontanée de ces différents prix.
C’est pourquoi, il déplore la demande de fermeture de ces espaces commerciaux faite par le groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) à l’endroit des commerçants. Ils leurs demande à reprendre leur commerce ce, pour le bonheur des consommateurs.
« Le GOHA doit être du côté des consommateurs, il ne doit pas encourager la fermeture des boutiques et magasins en cette période de crise », soutient Bany Sidibé.
Dans le même sillage le leader de cette organisation de défense des consommateurs condamne les actes de vandalismes dont sont victimes, les commerçants notamment les vols et brulure de leurs lieux de négoce. Bany Sidibé invite également le gouvernement à assurer leur sécurité.
Le pouvoir économique des guinéens étant faible, chacun appelle à la flexibilité de détenteurs de ce poids.
Haoulatou Sow