Après l’Union européenne, la France, c’est le tour des Etats-Unis d’Amérique de dénoncer la fraude qui a maquillé le scrutin présidentiel du 18 octobre en Guinée.
Dans une déclaration, le pays de Donald Trump dit être préoccupés par le manque de transparence qui a caractérisé la compilation des votes.
«Les Etats-Unis prennent note de l’annonce par la Commission Electorale Nationale Indépendante guinéenne des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 18 octobre. Nous sommes préoccupés par les questions soulevées par les observateurs électoraux et la société civile sur le manque de transparence dans la compilation des votes et les incohérences entre les résultats annoncés et les résultats des procès-verbaux (PV) des bureaux de vote. Nous exhortons toutes les parties à résoudre pacifiquement les différends électoraux à travers des institutions établies et non partisanes et d’un dialogue ouvert à tous», ont-ils réagi dans le document produit à cet effet.
La première puissance du monde dénonce également les violences post-électorales qui ont fait plus de trentaine morts dans tout le pays. Les États-Unis invitent l’Etat guinéen à faire la justice sur ces tueries. «Les Etats-Unis condamnent la violence et les violations signalées des droits de l’homme en marge des élections du 18 octobre. Nous exhortons les autorités à enquêter immédiatement sur les allégations de recours excessif à la force par les forces de sécurité et à garantir la justice pour les victimes de violence et la responsabilité des coupables», souligne le même texte.
Le pays de l’oncle Sam invite les autorités guinéennes à protéger les droits fondamentaux des citoyens. «Nous réitérons notre soutien aux efforts diplomatiques de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies. Nous exhortons tous les dirigeants et citoyens guinéens à travailler ensemble pour renforcer la démocratie du pays et protéger les droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et de réunion pacifique».