Le chanteur Malien Sidiki Diabaté se trouvait récemment du côté de Conakry, où il livrait un grand concert au stade du 3 avril de N’Zérékoré. Seulement, l’événement qui avait pourtant bien commencé a tourné au cauchemar. En dehors de la destruction des biens, des cas de viol sur jeunes filles ont été enregistrés.
Tout ce chaos constaté peut s’expliquer par le fait qu’il y avait une faible présence des forces de maintien de l’ordre à l’intérieur du stade. En plus, l’on a enregistré des défaillances techniques et électriques, ainsi que le retard dans le démarrage du concert prévu à 15 heures, l’artiste ne serait venu qu’à 22 heures.
Il y avait aussi la mauvaise communication sur le concert. ‘’Il y a eu une double communication, une qui place l’événement sous la présidence du Chef de l’État Alpha Condé (dont le spot passait en boucle sur les médias d’État par conséquent le concert devrait être gratuit), et l’autre communication sur le terrain d’une association co-organisatrice parlait de concert privé donc payant soit 30 000 GNF public et 60 000 GNF les places VIP’’ a fait savoir Facely Konaté, qui a précisé que c’est l’annonce de la gratuité du concert qui a suscité cette forte mobilisation.
‘’C’est à 4 heures du concert qu’il a été dit que le président n’allait pas venir et qu’il allait se faire représenter par le Premier ministre‘’, a-t-il souligné. Cela a eu pour conséquences ‘’des véhicules caillassés, des chaises plastiques servant de places VIP également détruites, des cas de viol sur au moins quatre filles’’ a relevé un témoin.
Le procureur de la République s’est saisi du dossier, et une plainte a été déposée contre les organisateurs.