Depuis que sa candidature pour la présidentielle du 31 octobre a été déclarée inéligible par le conseil constitutionnel, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro n’en finit pas avec la méprisante décision de l’instance juridictionnelle. Dans ce message qu’il vient de lancer l’ex Premier ministre flingue à nouveau le président Ivoirien et le responsable de l’institution qui a rendu l’arrêt.
« Le Conseil Constitutionnel de Koné Mamadou a commis le plus grand crime, le véritable coup d’état civil depuis l’indépendance en 1960. Je suis triste pour lui car en le proposant à l’époque au poste de Ministre de la justice en 2007 en ma qualité de Premier Ministre, j’avais de lui l’image d’un magistrat intègre et brillant. La preuve est faite que cela n’a pas suffi. Il aurait fallu une dose de courage. Hélas ! Très peu en sont capables. Le voilà gros-jean comme devant à la fin de sa carrière. L’histoire se chargera de juger ».
Pour lui, le patron du conseil constitutionnel a ruiné sa crédibilité qu’il en avait. « Il a perdu ma confiance mais je lui garde mon amitié car j’ai déjà pardonné. À sa famille, je dis merci. Il ne me reste qu’à poursuivre le combat pour l’État de droit et la démocratie », lance-t-il.
« Non M. Koné Mamadou, mon ex-collaborateur et Président du Conseil Constitutionnel, ne devait pas faire ça. Non pas ça ! Quel leg pour les générations futures ? Nous étions plus solides que ça ».
Selon Soro, la décision ne lui fait pas baisser la garde. « Je combattrai la dictature et la tyrannie. J’animerai une conférence de presse le 17 septembre pour décliner les étapes du combat contre les présidences à vie en Afrique », annonce depuis Paris où est exilé depuis janvier 2020.
Il renchérit en alertant. « Je persiste à dire qu’Alassane Ouattara ne sera pas le prochain Président de la Côte d’Ivoire en dépit de la forfaiture du Conseil Constitutionnel », martèle Guillaume Kigbafori SORO.
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