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G20 : Une première rencontre Trump-Poutine très médiatisée et très privée

Le président américain Donald Trump s’est entretenu pour la première fois avec son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi, en marge du sommet du G20 pour tenter de remettre sur les rails une relation houleuse entre les deux pays.

La discussion a duré deux heures et demie. Le président américain Donald Trump s’est entretenu pour la première fois avec son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi 7 juillet, en marge du sommet du G20 à Hambourg.

Si la rencontre entre les deux hommes était très attendue, ni l’un, ni l’autre n’ont pourtant laissé filtrer la moindre information sur celle-ci. Les deux chefs d’État ont préféré garder privé le contenu comme le ton de leur échange dans un contexte tendu, sur fond de soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et le Kremlin, et de nouvelles sanctions américaines contre Moscou dans la crise ukrainienne.

« C’est un honneur d’être avec vous », a déclaré Donald Trump au début de la rencontre en saluant son homologue d’une franche poignée de mains. Le président américain a dit espérer que leur discussion apporte « beaucoup d’éléments très positifs pour la Russie, les États-Unis et tous ceux qui sont concernés ».

« Je suis ravi de vous rencontrer et j’espère que (…) cette rencontre se soldera par un résultat positif », a renchéri Vladimir Poutine.

Trump a critiqué le rôle « déstabilisateur » de la Russie

Seuls Donald Trump, Vladimir Poutine, le ministre des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov et le secrétaire d’État américain Rex Tillerson étaient présents lors des discussions, accompagnés de traducteurs. Ni Tillerson ni Trump n’ont d’expérience en matière de politique étrangère et de sécurité nationale et la décision de ne pas inclure dans les discussions le conseiller à la sécurité nationale HR McMaster- un militaire d’expérience – a provoqué une certaine inquiétude.

« Poutine était et est toujours un officier du KGB et, à ce titre, est un expert en séduction, qui sait comment persuader les autres de faire ce qu’il désire », a ainsi mis en garde John Herbst, un expert en politique étrangère au conseil de l’Atlantique dans les colonnes du Los Angeles Times.

Il y a eu une « alchimie positive » entre Trump et Poutine, a commenté vendredi soir Rex Tillerson. Il y a eu un « échange très long et très vigoureux » au sujet des interférences présumées de la Russie dans la campagne présidentielle américaine, a-t-il par ailleurs ajouté, estimant que ces interférences constituaient « un obstacle significatif » dans les relations entre les deux pays.

Jeudi à Varsovie, Donald Trump a critiqué ouvertement le rôle « déstabilisateur » de la Russie, accusée notamment par les Occidentaux de soutenir militairement les séparatistes prorusses en Ukraine.

Outre ce temps fort diplomatique, le G20 débat de sujets difficiles, comme le climat et le commerce, dans un centre de congrès transformé en camp retranché face à des militants anti-G20 déterminés à en découdre.

 

Avec AFP

 

 

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