Comme annoncé par le jeune président français, Emmanuel Macron, le sommet sur le climat s’est ouvert ce mardi à Paris en présence d’une cinquantaine de chefs d’État et ministres de l’environnement et du secteur privé. A cette occasion, les premières annonces ont coulée, en faveur des pays vulnérables.
Cela n’aura pas tardé. Dans le premier panel de discussion «Verdir la finance en faveur d’une économie durable», en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Thomas Buberl, directeur général d’Axa, a présenté les nouvelles orientations de la banque-assurance française. «En 2015, nous nous étions engagés à investir 3 milliards d’euros dans les investissements verts d’ici 2020, nous avons déjà atteint cet objectif, a-t-il assuré. Nous décidons maintenant d’augmenter cet objectif à 20 milliards d’euros d’ici 2020.» Axa refusera aussi d’investir dans les entreprises dont 30% et plus des revenus sont liés au charbon, l’énergie la plus polluante. «Pour être cohérent, du côté de nos services d’assurance, nous ne couvrirons plus de projet de charbon et de pétrole de sable bitumineux, a aussi déclaré Thomas Buberl.
Notre trajectoire actuelle qui nous mène sur une trajectoire de hausse des températures de 4 degrés à la fin du siècle n’est pas tenable.» Axa s’engage aussi à suivre les orientations de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures dans son prochain rapport financier, c’est-à-dire à être transparent sur le bilan carbone et le risque climatique qui pèse sur leurs activités. Des annonces applaudies par les ONG les Amis de la terre et Urgewald.
La Commission européenne s’est, elle, engagée, ce mardi matin, à faciliter des investissements en Afrique et dans «les régions voisines» de l’Union européenne, à hauteur de 9 milliards d’euros d’ici 2020, dans le cadre de son plan d’investissement extérieur, orienté vers «le développement de villes, de mobilités et d’agricultures durables, ainsi que vers l’agrobusiness». Un dernier sujet qui n’est pas souvent synonyme de lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement.
Cette annonce intervient à un moment où les pays moyens avancés, comme les Etats africains crient à la compensation de la pollution.
Mamadou 3 Diallo pour afriquevision.info
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