Le projet d’exploitation de la mine de fer de Simandou au sud de la Guinée, qui est en cours de développement par le géant Australien Rio Tinto et le consortium chinois Winning va enregistrer d’énormes dégâts écologiques.
La plus grande mine du monde de fer se situe en Guinée. Si elle est synonyme d’opportunités pour de nombreux habitants, elle pourrait impacter les moyens de subsistance de 20 000 personnes.
Au cœur des forêts sauvages de Guinée, les montagnes de fer abritent la plus grande réserve de ce métal, avec 2 milliards de tonnes estimées. Après vingt ans de négociations, ralenties par une corruption, un projet colossal à 20 milliards d’euros a démarré. Il s’agit d’une opportunité économique pour l’un des pays les plus pauvres de la planète. « Pour moi et pour les autres du village, cette mine, c’est une vraie chance », assure un homme. Deux sociétés étrangères, australienne et chinoise, exploiteront la mine installée à Simandou, dans le sud-est du pays.
Des possibles répercussions environnementales
La construction d’une immense ligne de chemin de fer a commencé. Les travaux impactent les terres agricoles situées aux alentours. Le projet a également déplacé des milliers d’habitants. Au total, 20 000 personnes pourraient perdre leurs moyens de subsistance, selon les associations. Les ONG s’inquiètent des répercussions environnementales. Des zones naturelles seront détruites, comme la mangrove ou la forêt, dans laquelle vivent 30 000 chimpanzés. Cliquez ici pour lire la suite en vidéo
Avec francetvinfo.fr