La Guinée se plonge de plus en plus dans une crise meurtrière, orchestrée par des manifestations contre la présidence à vie d’Alpha Condé. A la veille du 14 octobre, début des contestations sanglantes appelées par le FNDC, la dissidente du parti au pouvoir le RPG, avait révélée chez nos confrères de star21 TV, depuis les Etats-Unis que le régime regorge de six cent milices armées tous cagoulées et prêtent à réprimer les manifestants.
Pour Doussou Condé, l’arrestation des grandes figures du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), n’est pas une surprise pour elle. « Vous savez, moi j’avais eu la nouvelle avant même que l’acte ne se produit, et c’est ainsi que j’ai appelé la nuit tard Abdourahamane Sanoh, coordinateur de la coalition FNDC, pour l’informer qu’Alpha Condé et son ministre de la défense Mohamed Diané veulent les arrêter à son domicile, et par conséquent de quitter sa résidence, sinon ils seront interpellés. Mais, il m’a dit Madame Sanoh, moi je ne vais pas nulle part et ils n’ont qu’à venir. », a indiqué l’ancienne militante des premières heures de la mouvance présidentielle.
Dans la même logique, elle révèle que le chef de l’exécutif guinéen a recruté des agents, qui ont pour mission de tirer à bout portant les contestataires. « Je vous informe que ceux qui sont cagoulés font partie des 600 milices qu’Alpha Condé entretien depuis longtemps. Leur rôle, c’est de tuer à balles réelles les opposants au troisième mandat », a-t-elle égrainé.
Pour rappel, le bilan provisoire de la manifestation de ce lundi 14 octobre, fait état de cinq morts et une vingtaine de blessés par balles.
Yves pour afriquevision.info
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