L’instance régionale des chefs d’État d’Afrique de l’ouest ne baisse pas la pression sur la junte militaire, qui a renversé le désormais ex président malien IBK. Lors de son mini sommet extraordinaire sur la crise qui mine ce pays, tenu ce mardi 15 septembre à Accra au Ghana, la CEDEAO a réitéré son exigence sur la nomination d’un président et d’un Premier ministre civils avant la levée des sanctions.
Les neufs dirigeants de la communauté économique des États d’Afrique de l’ouest qui ont pris part à la rencontre, ont réaffirmé cette décision à la présence du chef militaire, Assimi Goïta et sa suite qui étaient invités à la conférence.
Pour accélérer l’installation d’une équipe civile qui va conduire les destinées du Mali, le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonhatan se rendra à nouveau à Bamako la semaine prochaine. Reste à savoir, si les putschs vont se soumettre aux ordres dictés par l’organisation.
Pour rappel, le mouvement de contestations M5-RFP qui a conduit la chute du régime maintient sa désapprobation sur les conclusions issues des assisses du 10 au 12 septembre.
Mamady Camara pour Afriquevision. Info
contact@afriquevision. Info