La vingt huitième conférence de l’ONU sur le climat sera ouverte ce jeudi 30 novembre à Dubaï aux Émirats arabes unis. À cette occasion, plus de 75 mille participants sont attendus selon le pays hôte, parmi lesquels les États africains, qui entendent profiter de cette rencontre planétaire pour se faire entendre face aux impacts climatiques qu’ils subissent depuis de décennies.
Les enjeux de cette COP28 sont énormes : négociation sur la mobilisation des fonds de compensations aux pays du sud de plus en plus vulnérables aux dérèglements climatiques. Mais ce n’est pas tout d’autres sujets comme la question d’abandon des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables seront également débattues par les différentes délégations.
Les attentes des États africains
Furieux du non-respect des engagements des pays du Nord, les États du Sud veulent accroître la pression pendant les deux semaines de négociations pour que la mobilisation des 100 milliards de dollars tous les ans, promus en 2015 à Paris soit cette fois-ci mise en œuvre. Ces pays victimes de changement climatique avec un taux d’émission de gaz à effet à 4 % attendent ce fonds des compensations pour faire face à leur précarité climatique, causée par les puissances industrialisées.
Ce système de finance climat fonctionnel en échange de la non-exploitation de leurs ressources va servir à mettre en exécution de leurs projets écologiques et durables. Les militants environnementaux et associations, ONG internationales les apportent un soutien à travers des actions de plaidoyer, lobby et manifestations.
Mamadou DIALLO
@Afriquevision1
