Les États-Unis, deuxième pays pollueurs dans le monde après la Chine ne sera pas représenté par ni son président Joe Biden encore moins sa vice-présidente, Kamala Harris à la vingt huitième conférence de l’ONU sur le climat, qui va s’ouvrir le 30 novembre à Dubaï aux Émirats arabes unis.
L’envoyé spécial pour le climat, John Kerry, représentera le président américain à la COP28 aux Émirats arabes unis la semaine prochaine. La Maison Blanche met en avant un agenda international trop chargé avec la guerre à Gaza.
Il y a quelques semaines, Joe Biden qualifiait le réchauffement climatique de menace ultime pour l’humanité. Pourtant, cette année, le président des États-Unis compte bien sécher la COP28, tout comme sa vice-présidente Kamala Harris.
Même si avant son arrivée, il n’était pas d’usage que les présidents américains participent à chaque conférence des Nations unies pour le climat, Joe Biden avait participé aux deux COP précédentes. En 2021 à Glasgow, il annonçait même le retour des États-Unis dans l’accord de Paris et s’excusait du retrait de son pays décidé par son prédécesseur Donald Trump.
Le réchauffement climatique reste une priorité
La Maison Blanche met en avant l’agenda international particulièrement chargé du président et de sa vice-présidente cette année. « Avec une guerre au Proche-Orient, une autre en Ukraine, ils ont deux-trois choses à faire », ironisait la semaine dernière John Kerry, envoyé spécial pour le climat de la Maison Blanche qui mènera donc les négociations pour les États-Unis durant cette 28e conférence de l’ONU sur le climat qui doit s’ouvrir à Dubaï ce jeudi et jusqu’au 12 décembre.
Le réchauffement climatique reste l’une des priorité de son mandat, rassure la porte-parole de la Maison Blanche. « Joe Biden, dit-elle, a lancé le programme le plus ambitieux de l’histoire en matière de climat. » Une référence à son Inflation Reduction Act de 370 milliards de dollars sur dix ans pour sortir progressivement des énergies fossiles.
Avec RFI