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Complot d’Etat contre Ousmane Sonko: Ensemble plus que jamais avec lui pour élargir et renforcer le projet Pastef !

Toute honte bue, ils ont violé la loi et voté la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko. Le Sénégal se trouve présentement à la croisée des chemins : une confrontation décisive oppose  ainsi d’un côté,  un pouvoir d’usurpateurs sans foi ni loi, d’autocrates prédateurs à la solde des multinationales impérialistes, des puissances d’argent et de domination, de l’autre côté un pôle de rupture alternative au service des larges masses populaires du Sénégal et de l’Afrique, pour l’indépendance nationale effective, la souveraineté du peuple sur ses ressources, ses choix et son destin. Les masques se lèvent sur le dessein machiavélique de procéder par tous les moyens, y compris les plus illégaux, les plus bas et les plus lâches, à la liquidation politique d’Ousmane Sonko, président du parti Pastef/ Les Patriotes, qui est aujourd’hui l’incarnation vivante de ce pôle de rupture alternative.

Rappelons le, le  Rapport du Sénat français d’octobre 2013 préconisait 10 priorités et 70 mesures pour la relance des relations France / Afrique, et mettait en exergue ce pronostic digne du bon vieux réflexe colonial: « l’Afrique est notre avenir» ! Après avoir été le passé et le présent de la France, aujourd’hui au moment où la pseudo-vitrine démocratique de la France Afrique est en train de craqueler un peu partout, de la Côte d’Ivoire au Bénin en passant par le Sénégal, il est grand temps pour l’Afrique de devenir enfin le présent et l’avenir des Africains eux-mêmes !  Et pour s’en sortir, le leader de Pastef Ousmane Sonko l’a souligné clairement : « Le Sénégal n’a pas besoin de messie ni de héros, mais d’une masse critique de citoyens conscients des enjeux et qui ont le courage d’agir ».

Il est plus que temps d’agir. Agir par la résistance populaire légitime et le combat démocratique de masse, en tant que droit constitutionnel sacré et devoir  citoyen incontournable.  Agir disons- nous, non comme ces gens-là qui en toute préméditation, violent la loi sur le viol, d’une part en instrumentalisant une pauvre jeune femme victime elle-même sans doute des affres d’un régime d’injustice sociale, d’autre part en piétinant sans vergogne les textes législatifs et réglementaires, dans le but manifeste mais inavouable d’éliminer un adversaire politique. Agir plutôt pour le respect de la justice, le respect de la dignité et des droits des femmes, le respect des règles de la compétition électorale démocratique, garantissant au peuple souverain sa prérogative de trancher en toute régularité et transparence.

Rien d’étonnant à nos yeux de voir les tenants d’un pouvoir aux abois, en proie à la panique et enivré par l’odeur du pétrole et du gaz,  tenter d’installer un Etat policier de peur et de terreur dans notre pays : qui a acheté et introduit à l’UCAD des armes blanches toutes neuves ? Dans quelles chambres de quels étudiants a-t-on trouvé ces armes ? Et en vertu de quelle loi utilisent-ils les moyens technologiques les plus sophistiqués pour se livrer à l’espionnage d’un adversaire politique jusque dans l’intimité de son domicile ? Scandale ne saurait être plus révélateur.  Pendant que la Covid continue inexorablement ses ravages, que les cas positifs et les morts s’entassent à la pelle, pendant que le président dictateur, seul « maître de tout » et seul « propriétaire de tout », menace d’offrir à qui il voudra les vaccins payés sur la sueur des populations sénégalaises, l’état d’urgence sanitaire, le couvre-feu et autres interdictions systématiques visent clairement à confisquer les libertés et à bâillonner les résistances populaires.   Les complots du système néocolonial de servitude volontaire et de division de l’Afrique nous ont valu hier le putsch contre le président du Conseil Mamadou Dia, puis les tentatives d’enterrement de première classe du professeur Cheikh Anta Diop.

Aujourd’hui nous ne laisserons pas abattre le nouvel espoir incarné  par Ousmane Sonko et le projet Pastef. Avec le peuple sénégalais, sa jeunesse et ses femmes en tête, nous ferons barrage au 3ème mandat destiné à paver la voie à la dynastie  vers 2035 voire à la présidence à vie !  Le Sénégal et l’Afrique méritent mieux que cela, il est donc temps d’agir pour le meilleur. Pour la paix civile et la stabilité sociale, il revient aux travailleurs en uniforme, policiers, gendarmes ou militaires, aux magistrats, ceux du siège en particulier, à tous et toutes payés sur les deniers des contribuables auxquels ils doivent tout, il leur revient de se convaincre que le Sénégal appartient à nous tous et que chacun rendra compte de ses actes, sur terre comme dans l’au-delà.

Etre du côté de la vérité et de la justice, s’organiser, résister et lutter ! Halte à la dictature, au kidnapping et à la chasse à l’homme! Liberté immédiate pour tous les otages politiques de Macky Sall, de Dakar à Ziguinchor, Bignona et ailleurs ! Tous debout, unis et solidaires pour la résistance pacifique de masse, le combat patriotique et démocratique contre le totalitarisme néocolonial ! Ousmane Sonko et Pastef ne sont pas et ne seront jamais isolés, car au-delà de la personne de Sonko, il est question du présent et de l’avenir du Sénégal et de l’Afrique : tous ensemble avec lui  plus que jamais, dans la solidarité et l’unité la plus large des patriotes  de l’intérieur comme de la diaspora , debout pour élargir, renforcer et faire triompher le projet Pastef, projet commun aux dignes filles et fils de notre pays et de notre continent !

Dakar le 1er Mars 2021

Organisations signataires :

–       ALLIANCE POUR LA PATRIE ET L’EMMERGENCE (DËGGU)

–       BOKK LIGGEYAL SENEGAL

–       DEFF LI LA WARR

–       DËGGU LIGEEY

–       MOUVEMENT IDEAL

–       JOT SA REEW

–       MAC/BJ

–       MRDS

–       -PASTEF

–       RND

–       SYNERGIE VISION

–       UMA

–       YOONU ASKAN WI

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