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Cinquante-quatre (54) militaires maliens tués dans une attaque terroriste

L’armée a subi ses pertes près de la frontière avec le Niger. Le bilan n’est pour le moment pas définitif.

C’est un véritable carnage et le bilan n’est pour l’instant que provisoire. L’armée malienne a essuyé vendredi une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années avec la mort de 53 soldats et d’un civil dans une « attaque terroriste » contre un camp militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger. Le ministre malien de la Communication, Yaya Sangaré, a également fait état de « dix rescapés » et de « dégâts matériels importants ».

Sur son compte twitter, Yaya Sangaré,  Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et  Porte-Parole du Gouvernement de la République du Mali, a indiqué qu’à  la suite de l’attaque de la position des FAMA à Indelimane, les renforts dépêchés ont retrouvé 54 corps dont 1 civil, 10 rescapés et  constaté des dégâts matériels importants. La situation est sous contrôle. Le ratissage et  le processus d’identification des corps se poursuivent, a-t-il renchérit.

Une attaque pour le moment non revendiquée

Le gouvernement malien a pour sa part fait savoir vendredi soir qu’il « condamnait » cette « attaque terroriste qui a fait des morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels du côté des Forces nationales de défense et de sécurité ». « Des renforts ont été dépêchés pour sécuriser la zone et traquer les assaillants », a ajouté le gouvernement, sans donner de précisions sur ces derniers. L’attaque n’a pour l’instant pas été revendiquée.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée. Les djihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit toujours. Cependant les violences djihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.

 

Avec 20 Minutes

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