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Cellou Dalein Diallo, le dernier rempart face à la dictature ?

Dalein invite à poursuivre la résistance jusqu’où ira Cellou Dalein Diallo et jusqu’à quand va-t-il tenir le flambeau de la lutte pour la démocratie face à un pouvoir décrié et battu à plate couture aux urnes mais qui refuse de reconnaître sa défaite ?

Face à l’espoir qu’il nourrit, n’est-il pas le dernier rempart face à la dictature d’Alpha Condé ? Faut-il voir en lui l’homme providentiel qui va faire renaître les espoirs et permettre à la Guinée d’amorcer un véritable processus de démocratisation ?

Personnage hors du commun, fort d’un charisme légendaire et inépuisable avec la réputation d’intellectuel brillantissime, l’homme politique guinéen doublé de la personnalité d’homme d’État  et grand rempart inoxydable contre la dictature, Cellou Dalein Diallo, est par ailleurs perçu comme étant le miracle politique guinéen des deux dernières décennies de lutte pour l’avènement d’un État de droit et de démocratie dans son pays.

Cette étoile bien née et toute rayonnante qui s’élève au-dessus de toutes les gloires humaines de l’heure, est la récompense bien méritée de l’aboutissement d’une patience avérée, d’un patriotisme lucide  guidé par le bon sens et la raison.

Homme de foi, d’une culture très large et héritier de la grande croix d’honneur et de dignité humaine, Cellou est également de la grande famille  de l’aristocratie peule. Il est de la lignée des grands chefs marabouts, pont entre la spiritualité et la société de grands conservateurs traditionnels des plus ouverts au Foutah des grands ensembles et des grandes cultures civilisationnelles.

D’un parcours académique rayonnant à celui politique très passionnant en passant par sa carrière administrative couronnée d’excellence, Cellou Dalein Diallo est l’expression d’une réussite la plus complète et la plus accomplie. Au-delà de la caricature dont il fait l’objet de la part de ses adversaires, la figure de proue de la classe politique guinéenne est le symbole parfait de courage et de bravoure dans la constance et aux convictions invariables.

Un homme politique au carnet d’adresses bien étoffé et très enviable

Il est bien introduit dans les grands salons de la diplomatie internationale. Vice-président de l’international libéral, Cellou Dalein Diallo fait partie des cercles les plus restreints de grands décideurs du conglomérat des libéraux. Sa maîtrise des  dossiers sensibles et des rouages administratifs aidant, il a réussi à se faire une place de soi et, est perçu comme une pièce maîtresse dont l’expertise reste des plus précieuses.

Animation de colloques, conférences internationales, forums sur les financements extérieurs, il est sollicité sur de nombreuses questions brûlantes de l’heure. Et ses contributions sont d’un grand appui. En Afrique, il entretient de très bons rapports d’amitié avec de nombreux Présidents sur le continent, des hommes politiques les plus influents et d’acteurs de la société les plus remarquables et représentatifs. Il aide de nombreux pays d’Afrique et d’ailleurs dans la conception des projets et l’élaboration des stratégies et mécanismes de lutte contre la pauvreté.

Son parcours administratif exceptionnel qui fera de lui un bon Président qu’un simple marchand d’espérance

Il ne viendra pas pour un stage permanent ou temporaire une fois aux affaires. C’est un ouvrier de l’État qui maîtrise l’administration du plus petit au plus grand détail. Plus de seize (16) ans au gouvernement, dont onze (11) en qualité de Ministre dans différents secteurs jusqu’au poste de Premier Ministre, il dispose de grands atouts qui jouent pleinement en faveur de sa réussite une fois, Président de la République. Il est déjà bien rodé.

Homme de cultures et de dialogue

Pour les uns, c’est  un cardinal de la paix, une voie sûre de la patience et de la persévérance. Pour d’autres, malgré la caricature déconcertante faite à son encontre, même ses plus grands pourfendeurs reconnaissent en lui son attachement à la paix et son sens de discernement dénué de toute excitation populiste et d’une émotivité érectile aux conséquences très désastreuses. C’est un homme aux valeurs intrinsèques et au destin particulier dont le parcours exceptionnel est le fruit d’une construction au quotidien.

Incompris dans son propre camp pour son sens élevé de pacifisme et de tolérance, il fait cependant l’objet de tous les procès en sorcellerie. Alors qu’il n’en est pas un.  Moins violent, capable de concessions très défavorables. Cellou Dalein Diallo n’est pas un homme violent et radical mais celui en mesure de faire des sacrifices les plus incroyables pour notre vivre ensemble. En 2010, n’eut-été son sens d’ouverture, la Guinée n’allait pas connaître des lendemains paisibles. Il a accepté l’inacceptable sans être poussé par le goût surdimensionné du pouvoir avec des accents de violences très redoutables.

Homme de rigueur aussi exigeant envers lui-même qu’envers ses collaborateurs

Il est d’une rigueur administrative avérée. Il attache du prix à l’excellence et aux compétences pour la réussite dans le travail. Son passé de Ministre en témoigne longuement et le succès qu’il a engrangé en est la preuve. C’est un grand chasseur de talents et grand amoureux du travail bien accompli. Il ne fait pas de la place aux médiocres mais aux plus méritants. Ses choix ne reposent pas sur des affinités.

Bref, c’est  une chance pour la Guinée d’avoir ce fils à la bonne étoile et à la bonne réputation. La lutte qu’il mène, c’est pour à la fois unir et servir les guinéens où triomphera la justice sociale dans toute sa plénitude.

Victime de sa popularité

C’est un homme qui bénéficie d’un capital sympathie trop large. Son parti est le plus implanté sur le territoire guinéen. La chasse aux sorcières en cours n’est autre qu’une machine de destruction à son encontre. Il coiffe au poteau tous ses adversaires pour son expérience inégalable et son ascension politique fulgurante. Il est taxé de tous les noms d’oiseaux, communautariste, marchand de haines, prédateur économique mais jamais sans la moindre preuve. Par contre, en 2010 et en 2020, il est toujours arrivé en tête de la course à la présidentielle. Il est plus confortable dans l’adversité. Plus il est caricaturé, plus il gagne en sympathie. Quel paradoxe ?

Malgré cette traversée du désert, il ne faut pas perdre l’espoir. L’homme est bien dans son étoile, ce n’est qu’une question d’heure pas d’humeur personnelle.

 

Ahmed Sékou KEITA

Analyste  politique

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