C’est un dimanche noir pour plusieurs challengers d’Alpha Condé pour le scrutin présidentiel. Visiblement c’est une chasse contre les opposants candidats qui est lancée par le régime de l’octogénaire en lice pour une présidence à vie.
Les 11 candidats inscrits à la course pour la présidentielle du 18 octobre prochain en Guinée n’arrivent plus à battre librement campagne dans les différentes villes du pays. A l’image du parti de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Makalé Camara, à la tête du Front pour l’alliance nationale (FAN), qui s’est vu refusé le stade de Kindia où il devait tenir sa campagne conforment au calendrier établi par la CEPI, nombreux sont des coursiers pour la joute présidentielle qui traversent la terreur orchestrée par le pouvoir de Conakry.
« On devrait d’abord nous retrouver au stade, ils ont bien fait d’organiser un tournoi pour pouvoir nous délocaliser, nous avons trouvé un autre endroit qui est un terrain » ensuite « on était en pleine réjouissance quand nous avons vu un véhicule plein de militaire débarquer entre temps ils ont lancé du gaz lacrymogène ce qui a fait fuir certaines personnes », mentionne la candidate à la présidentielle du 18 octobre 2020.
Malgré cet agissement des forces de l’ordre, la candidate a reçu à tenir son discours de campagne devant ses militants de la ville des agrumes.
Haoulatou Sow pour afriquevision.Info
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