Depuis la hausse du prix du carburant à la pompe de 8000 Gnf à 10.000Gnf par le gouvernement, les voix se lèvent pour fustiger cette situation alarmante. Furieux de cet acte unilatéral du gouvernement, les syndicalistes de la CNTG et USTG se sont réunis ce lundi 2 juillet à la bourse de travail pour faire le point.
Après concertation, les syndicats donnent un moratoire de trois jours au gouvernement pour revenir sur sa décision. Pour Amadou DIALLO secrétaire général de la CNTG « nous demandons au gouvernement de faire revenir le prix à 8000Gnf. Si non, nous allons recourir aux voies autorisées pour nous faire entendre. C’est pourquoi, nous leur donnons 72 heures pour examiner notre requête »
En attendant l’avis de grève sera soumis au gouvernement. Pour l’heure les activistes intensifient leur dénonciation et demandent le déclenchement d’une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national.
A noter des heurts ont déjà commencé à éclater sur l’axe hamdallaye-cosa et wanindara.
Mariam Keita pour afriquevision.info