À l’évidence, le plus ridicule dans la gouvernance Alpha Condé, ce sont les critères de nomination aux plus hautes fonctions de l’État. Celui qui signe sous le nom d’un professorat qu’il semble n’avoir jamais obtenu de sa carrière, regroupe autour de lui de prétendus docteurs et autres porteurs de titres ronflants qui n’ont ni références académiques crédibles ni compétences professionnelles avérées. En réalité, c’est un clan de recyclés politiques et d’arrivistes sans vergogne dont le parcours minable en dit long sur leur capacité à jouer au caméléon pour survivre à tous les régimes.
C’est pourquoi, avec un tel mélange de médiocrité et d’opportunisme, il y va de soi que les fonctions gouvernementales et administratives soient dévalorisées au point qu’elles n’intéressent plus ceux qui tiennent à leur honneur et leur dignité.
Dans l’appareil d’État, les plus incompétents étant naturellement les plus complexés et zélés, donc incapables de produire des résultats positifs, ne doivent leur visibilité qu’au nombre de bêtises qu’ils disent sur la place publique. Et très souvent, ils croient nécessaire de s’en prendre à de respectables personnalités pour attirer l’attention et espérer se donner une importance qu’ils n’ont jamais eue par leur mérite.
Alors c’est en référence à ce type de dirigeants au profil répugnant que les plus farfelus de notre pays peuvent prétendre aux plus prestigieuses places et responsabilités qu’une société normale ne réserve qu’à ceux qui ont des compétences et des vertus.
Aliou BAH
MoDeL