Trente animateurs communautaires composés de femmes et jeunes ont entamé un atelier de formation ce lundi 23 juillet dans la salle de réunion du département en charge de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. Organisé par le consortium WANEP-ACORD et RAJGUI, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des jeunes pour la consolidation de la paix en Guinée.
Initié sous le leadership d’ACORD, ce projet a pour objectif de mettre en place un mécanisme de dialogues communautaires à Conakry et dans certaines localités de l’intérieur du pays. Financé par le Fond de consolidation de la paix du système des Nations unies, il dispose d’une durée de dix-huit mois.
Macky Bah, représentant d’ACORD et chef de file du dit consortium, estime que la consolidation de la paix, à travers la promotion du dialogue communautaire dans la prévention et la gestion des conflits, est un élément essentiel du développement durable en Guinée. Il a en outre rappelé que l’objectif général de cet atelier est de renforcer les capacités des animateurs communautaires afin qu’ils soient capables de collecter et d’analyser les informations sécuritaires, et de soumettre les rapports d’incident et d’alerte précoce.
Pour Liliane Alapini, la CEDEAO ce projet s’inscrit en droite ligne des objectifs de son institution dans le cadre de la promotion de la paix à travers le mécanisme d’observation, d’alerte précoce et de réponse rapide. Un système qui, selon elle, a fortement contribué à l’instauration de la paix dans plusieurs pays membres, notamment, le Libéria et en Sierra-Léone.
Pour sa part, le coordinateur du Fond de consolidation de la paix, Ibrahima Barry, estime que les jeunes sont souvent objets de manipulations politiques à cause de leur vulnérabilité et de marginalité sociales et économiques. « La question de participation à la prévention et la gestion des jeunes et femmes, reste encore ignoré. Alors qu’ils sont parties intégrante des leviers de paix en Guinée », a-t-il indiqué.
Aissatou Diallo