L’annonce officielle du président américain, Donald Trump de la sortie de son pays dans l’accord de Paris sur le climat s’affiche comme une catastrophe climatique pour l’humanité. Alors que les pays membres des nations-unies à travers la CCNUCC avaient reçu en 2015 en France à mobiliser plusieurs acteurs sociopolitique, économique et environnemental pour trouver une issue favorable à long terme pour le drame climatique dont les séquelles ont commencé à ravager la sphère environnementale. Le deuxième pays pollueur avec 17%, qui a eu à sa tête en 2016, un président climatosceptique est désormais déterminé à remettre en cause toutes les démarches et avancés significatives dans cette lutte.
Ce processus de retrait qui va entrer en vigueur en 2020, c’est-à-dire quatre ans après la signature de cet accord à Paris par 197 pays, avec un principe non contraignant est perçu comme un coup dur à la fois diplomatique et environnemental.
Le locataire de la maison blanche justifie cette volonté manifeste par la relance des industries américaines, histoire de renflouer son économie. Ce qui pourrait consoler les chômeurs, d’ou la satisfaction de la couche sociale. Mais derrière cette ambition politicoéconomique et sociale, il y a un chaos qui se profile à l’horizon pour le monde. D’abord avec la hausse exponentielle du taux de pollution des Etats-Unis, qui pourraient déclencher le premier pollueur, la Chine qui se taille 25%.
En plus, l’application du principe de l’équateur, pollueur et payeur va se fissurer davantage avec des effets néfastes dans la mobilisation des cent milliards de dollars pour financer les projets climatiques. Ce montant qui devait favoriser la compensation des pays vulnérables comme le continent africain dont le taux de pollution est de 4%, soit le dernier dans le classement des états pollueurs est aussi cloué. Le financement de leurs projets novateurs avec des prémisses de croissance économiques remarquables est également asphyxié.
Alors que ce fonds était censé de faire face à de nombreux problèmes comme l’immigration, le chômage, l’énergie et tant d’autre que l’Afrique est confronté.
Désormais l’Europe avec son taux de pollution de 12% et la Chine seront les seuls géant à faire accéléré la machine de mobilisation des fonds et mettre en oeuvre l’accord ratifié par plusieurs pays. Ce qui laisse à crier le cauchemar pour le monde à résoudre les mélancolies climatiques, qui ont déjà endeuillés de milliers de familles à travers la planète.
Mamadou Diallo pour afriquevision.info
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