C’est la fin du suspens dans ce projet de fer juteux pour la Guinée. Le développement des blocs 1 et 2 du gisement de fer du mont Simandou au sud-est de la Guinée, se fera désormais par la juniore des sociétés extractives, la SMB.
C’est le résultat d’une soit disant évaluation des entreprises ayant soumissionnées suite à l’appel à candidature lancé en juillet 2019 par l’Etat guinéen. La Société minière de Boké (SMB) vient d’annoncer avoir raflé le gigantesque marché de fer. C’est l’une des plus grande réserve mondiale de cette catégorie de substance minière inexploitée.
Selon africa mining intelligence, après l’ouverture des plis le 4 octobre 2019, les sociétés Forcescue Group et la société minière de Boké devraient être départagées par un comité présidé par le secrétaire général du ministère des mines et de la Géologie, Saadou Nimaga.
La même source rapporte qu’une négociation sera lancée afin de parvenir très prochainement à une convention minière pour ce projet.
Il indique que dans son offre, la société minière de Boké est la seule à avoir offert toutes les attentions pour sa capacité à réaliser le trans-guinéen de près de 670km de chemin de fer.
D’autres sources nous rapportent que la SMB, qui est l’une des dernières entreprise à postuler pour ce projet était pressentis à gagner le marché, compte tenu de ses liens jugés trop flous avec la galaxie présidentielle en Guinée. Sa soumission n’était qu’une simple formalité à remplir.
Le taux de production exponentielle en bauxite dans la région de Boké, les faveurs fiscales et autres privilèges dont bénéficient la méga, par rapport à des compagnies évoluent dans le même secteur dans la région ont souvent été dénoncé par des acteurs.
Elle est d’ailleurs appelée dans le milieu, le bébé gâté du régime de Conakry, où des députés, des ONGs et journalistes d’investigation œuvrant pour la transparence des mines sont souvent bloqués sur les sites de l’entreprise.
La société associe l’image de la présidence dans les œuvres sociales qu’elle réalise. Dispose-t-elle toute les capacités logistique et financière comme le géant australien Rio Tinto pour enfin concrétisé ce projet faramineux ?
Mamadou Diallo pour afriquevision.info
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