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Alpha Condé : ‘’les miniers sont pressés d’entrer dans leur fonds’’

Depuis le 2 septembre 2019, Conakry abrite le premier congrès africain de la sécurité et de la santé au travail, dans les mines et carrières. Pour le lancement des travaux, le président guinéen Alpha Condé a été invité pour la cérémonie, à cette occasion, le locataire du Palais Sehkoutoureya a flingué encore les promoteurs miniers.

Devant 250 cadres, venants de 15 pays membres de l’interafricain de la prévention des risques professionnels (IAPRP), le chef de l’Etat a attiré l’attention des entreprises extractives en Guinée  sur la nécessité de respecter les normes du travail.  Pendant  5 jours c’est-à-dire du 2 au 6 septembre, les participants vont  échanger, débattre et s’outiller, autour de la question de la sécurité et la santé dans les mines et carrières.

« Je vous invite en tant que congressistes à placer le problème de la protection des travailleurs au cœur de vos débats. Il faut également prendre en compte la situation  de nos populations et de notre environnement », a indiqué le pensionnaire guinéen.

Dans le même  ordre idée, il a souligné que les promoteurs miniers sont précipités à avoir de l’argent. « Les miniers sont pressés d’entrer dans leur fonds, nous nous aurons de l’argent, mais nous voulons que nos populations soient protégées. La protection de nos populations est plus importante que l’argent que nous gagnons. »

Selon lui, les mesures qu’ils (les entreprises minières) prennent chez eux aux cotés des travailleurs, qu’ils prennent les mêmes mesures ici.

«Qu’ils protègent leurs travailleurs par exemple quand je prends une usine de bauxite. Qu’ils protègent leurs travailleurs de telle sorte qu’il n’y ait pas les nuisances. Il est extrêmement important, puisque vous êtes réunis, que vous vous mettiez d’accord sur les critères que toutes les sociétés ministères doivent appliquer. Que vous dites voilà les critères standards que nous voulons que chaque minier dans la plupart de nos pays observe. C’est vous qui connaissez. A partir de ce moment, chaque gouvernement est obligé de faire en sorte que ces critères soient respectés. »

Les participants vont analyser toutes ces questions tout au  long de l’évènement.

 

Karaiba Diaby pour afriquevision.info

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