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Face à la dépendance de la rente pétrolière, l’économie Algérienne se dirige vers le  gouffre

Si aujourd’hui, le prix du baril de pétrole avoisine les 60 dollars le baril, celui-ci pourrait caresser les 30 dollars dans un très proche avenir si la crise sino-américaine n’est pas résolue.

Ce prix du baril de brut de pétrole devrait avoir des répercussions dramatiques sur les équilibres budgétaires de l’Algérie et plonger le pays dans une crise sans précédent au regard de sa totale dépendance aux recettes pétrolières.  Déjà, la croissance globale du PIB de l’Algérie a atteint 1,5% au 1er trimestre 2019, la plus faible performance globale réalisée ces 20 dernières années.

Avec un déficit commercial à l’orée d’une syncope chronique, le déficit de la balance commerciale de l’Algérie s’est lourdement creusé pour atteindre les 3,18 milliards de dollars durant le 1er semestre 2019, contre un déficit de 2,84 milliards de dollars à la même période en 2018.

Pour ce qui est des exportations, celles-ci ont également chuté dans le même temps de près de 7% pour clignoter à 18,96 milliards de dollars durant le 1er semestre de l’année en cours, contre 20,29 milliards de dollars durant les premiers six mois de 2018.

Quant aux recettes des hydrocarbures, qui constituent l’essentiel des ventes à l’étranger et des revenus de l’Algérie, elles s’élèvent, au 30 juin 2019, à 17,65 milliards de dollars contre 18,84 milliards de dollars pour la même période en 2018, soit une contre-performance des plus inquiétantes.

Une contre-performance qui a, bien entendu, des répercussions sur les entreprises algériennes et étrangères tous secteurs confondus en raison d’une baisse sensible de leur activité et faible réduction de leurs profits et pour nombre d’entre-elles de fortes pertes dans un très proche avenir.

Une situation qui aggravera le taux de chômage, déjà élevé en Algérie, et qui aura un grave impact sur les salariés, le coût de la vie quotidienne, les soins médicaux, l’enseignement et le logement entre autres.

Quant au généralissime Ahmed Gaïd Salah, régent unique autoproclamé de l’Algérie, devenu susceptible et irascible en raison de sa profonde incompétence dans tous les domaines, il n’en fait qu’à sa tête de linotte. Il n’a cure des problèmes qui secouent son pays et qui touchent de plein fouet le peuple algérien. Un parfait ignorant des affaires d’Etat, économiques, sociales et encore plus militaires mais pas celles des affaires de gros sous.

Que Gaïd Salah sache, que la situation qui prévaut actuellement l’Algérie va tôt ou tard se retourner contre lui car le temps joue contre lui et la colère commence à tonner même dans les cercles qui lui sont proches.

A-t-il oublié que l’armée doit rester dans les casernes, défendre les frontières et la souveraineté du pays en obéissant aux ordres du pouvoir civil légal ? Au regard de ce qui se passe en Algérie depuis son indépendance en 1962, on peut affirmer que oui !

Un casernement de l’armée algérienne s’impose donc en Algérie avec interdiction qu’elle s’occupe de la chose politique. Le peuple algérien n’en sera que plus heureux d’avoir recouvré son indépendance usurpée par ces militaires gâteux et ce, de Boumedienne à Gaïd Salah.

 

Farid Mnebhi

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