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Les dessous  de l’appel d’offres lancé par Alpha Condé  pour l’attribution des blocs 1 et 2 de Simandou

Après avoir enterré la hache de guerre avec le milliardaire franco-Israélien, Beny Steimetz patron de BSGR sous  la médiation de l’ancien président Français Nicolas Sarkozy, qui a effectué deux voyages  à Conakry, courant mois de février et mars 2019. Le dirigeant guinéen, Alpha Condé a lancé samedi 13 juillet 2019, via un décret  la procédure  d’appel à candidature pour l’attribution des blocs un  et deux  du gisement de fer de Simandou, dont la superficie couvre  369 kilomètres carrés et est situé dans la préfecture de Kérouané, en haute guinée.   

Dans le  décret, il est indiqué que cet acte fait suite à une proposition du ministre des Mines et de la Géologie, il  précise également  que cet appel d’offres permet d’appliquer l’arrêté numéro A 2019 42 68,  Ministère des Mines et de la Géologie/SGG du 27 juin 2019.

Dans le même  décret, il est marqué  que la procédure se déroulera suivant les modalités prescrites par le cahier spécial des charges élaboré à cet effet, renchérit la note.

Le gisement étant connu et  déjà été attribué sous le règne de Lansana Conté par ce  promoteur franco-israélien, qui finalement, par suite de tractations judiciaire avec l’actuel régime  contraint de renoncer. La législation minière guinéenne, indique que de pareille  circonstance, les autorités doivent émettre  un appel d’offres.

Selon nos informations, ce décret constitue un maquillage, d’autant plus que le preneur de ce titre minier  est déjà connu dans la galaxie présidentielle. Alpha Condé qui est à la fin de son deuxième et dernier mandat cherche à foudroyer les projets juteux des ressources minières du pays, n’étant pas rassurer de la réussite de son projet de tripatouillage de la constitution.

Le pensionnaire du Palais de Séhkoutoureya marche sur les pas du désormais, ancien président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel aziz, qui aussi à la fin de son mandat à accélérer l’octroi des permis miniers à certains de ses proches, histoire de continuer à bénéficier de la rente après le pouvoir.

Le hic dans ce dossier est que dans les clauses de la résolution des démêlés judiciaires,  retiré  par la Guinée,  Beny est privilégié à trouver un preneur. Un fiasco minier, comment quelqu’un, qui a été accusé par un état d’avoir acquis un permis minier dans de  conditions garnies de corruptions, par la suite  trimbalé devant un tribunal international en  2011, dont l’affaire a pris huit ans d’éclairages,  peut  toujours être favoris.

La multinationale australienne, Rio Tinto, avait été attribué les blocs 1, 2, 3 et 4 de la montagne riche en fer, mais le géant minier a renoncé au développement dudit projet, faute de la baisse drastique du prix du fer sur le marché international. Une annonce, qui avait été accueillie comme un cauchemar par le régime de Conakry, qui qualifiait ce projet comme le meilleur remède des questions de chômage, pauvreté et tous les maux qui engloutis le pays.

A en croire, nos sources, le futur détenteur de ce projet d’envergure pourrait être un acquis à la cause  de  la présidence à vie d’Alpha Condé. Et les fonds, qui en découleront de l’octroi du titre pourraient également servir pour le même projet.

 

Félix pour  afriquevision.info

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