Le réchauffement climatique devenu un phénomène inquiétant dans le monde, fait l’objet d’échange et de débats dans plusieurs sphères environnementales. Conscient de ce danger qui guette la Guinée, une coalition de jeunes défenseurs de la planète réunis au sein d’un mouvement dénommée ‘’sauvons nos îles’’ a organisé ce week-end à Conakry un colloque dédié à cette thématique.
D’entrée de jeu, les jeunes ont dépeint le tableau sombre des phénomènes climatiques. Une manière d’attirer l’attention des participants sur les activités qui conduisent à la dégradation de l’environnement. Parmi lesquelles figurent le déversement des sachets plastiques dans la mer, les constructions anarchiques en bordure de l’océan, la déforestation et tant d’autres. Le thème de cette première édition porte sur ‘’le rôle de la jeunesse dans la lutte contre les changements climatiques’’.
A cette occasion les organisateurs qui sont le mouvement « sauvons nos îles et l’ONG Haelth environnement » ont débattu sur des thématiques spécifiques, notamment sur l’assainissement, le réchauffement climatique, la pêche illicite, le genre et le climat, mais aussi sur des mesures d’atténuation, comme la transformation de déchets en charbon. Des sujets sur lesquels des spécialistes ont décortiqué dans les panels, comme Sékou Diallo porteur de cette initiative.
Pour Mahamadou Cellou Diallo, président de l’ONG PEG et coordinateur du mouvement Sauvons nos îles, les jeunes guinéens ne doivent pas rester en marge des menaces climatiques qui font couler d’encre et de salive. C’est pourquoi, selon lui des thématiques qui constituent des causes des dérèglements climatiques ont été choisies. Des débats qui ont permis aux jeunes de cerner et de se familiariser avec ces maux qui gangrènent le climat du pays.
« Ces trois thématiques sont devenues l’une des causes de la dégradation de l’environnement guinéens. La prolifération des sachets plastiques non dégradables, la proportion inquiétante qu’a prise la pêche anarchique, les inondations récurrents suite à la poussée des immeubles tout au long de la mer », a indiqué l’activiste.
A noter que la rencontre qui a pris deux jours a connu la participation des organisations internationales sur l’environnement, comme Greenpeace et tant d’autres.
Mariam Keita pour afriquevision.info
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