La route pour la présidence à vie d’Alpha Condé est longue. L’ancien opposant historique devenu président en décembre 2010 est dans tous les fronts pour réussir ce pari risqué. La quête de soutiens son projet est devenu un challenge. Ce n’est plus un secret de polichinelle, la voie est serrée, mais elle ouverte de stratégie.
Le durcissement de ton des acteurs socio-politiques en Guinée ne semble pas dissuader Alpha Condé et son clan dans leur élan de tripatouiller la constitution en vue de s’éterniser au trône de Sehkoutoureya. Mais l’enjeu est de taille, le chemin est long. C’est pourquoi, le vieux président qui a plus de 82 ans, multiplie ses manœuvres pour arriver à sa fin. Depuis quelques mois, il déploie des émissaires auprès du palais de l’Elysée, histoire de persuader le jeune président Macron et ses amis sur son projet anticonstitutionnel. Mais selon nos sources, le pays (France) colonisateur de la Guinée ne veut pas s’aventurer dans cette affaire qui pourrait entraîner de l’instabilité dans la sous-région de l’Afrique de l’ouest.
Les émissaires de Condé ont été mal perçus par leurs interlocuteurs. Les choses ne sont plus comme au temps de la présidence de Sarkozy où Bernard Kouchner ami d’Alpha Condé était ministre des affaires étrangères. Les idéologies politiques de Macron est différentes du locataire du palais de Séhkoutoureya. Entre libéral le premier et socialiste révolu pour le second ne vont pas dans la même enceinte. Depuis, Alpha continue à se plaindre de n’avoir pas bénéficié du soutien du pays où il a vécu pendant un demi-siècle.
Selon d’autres sources bien informées, Donald Trump a été saisi par certains émissaires d’Alpha Condé. Un projet perçu par le patron de la maison blanche, comme une source d’instabilité et d’anti principe démocratique. A en croire nos informateurs, Trump a instruit à son ambassadeur à Conakry de s’opposer et de dresser des rapports de cette velléité du pouvoir Condé.
L’échec de cette stratégie a poussé les navigateurs d’Alpha Condé à se tourner vers d’autres pays comme la Russie où le projet est soutenu. Autre chemin parcouru c’est la Chine et la Turquie, mais là le ton n’est pas acquis, même si des projets miniers et aéroportuaires sont détenus par eux en Guinée. Pour mieux bénéficier de soutien, Alpha Condé a également lorgné le pays du royaume chérifien avec le roi Mohamed VI, qui analyse la faisabilité de ce projet, même s’il qualifie d’énormes risques.
Celui qui se dit professeur fonde désormais son espoir sur certains de ses amis dictateurs, Comme Al-Sissi de l’Egypte, Sassou Nguessou de la République Congo-Brazaville, de Paul Kagamé du Rwanda.
Ce n’est pas gagné, le sujet est muri par certains chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest, aux dires d’eux, cette aventure de Condé pourrait être fatale pour la sous-région. Il faut donc envisager des mesures dissuasives pour cette équipe. La réflexion est remontée aux alliés démocrates occidentaux qui seraient prêts à apporter leurs grains de sel en vue d’épingler le régime en cas de faillite et de mélancolie.
Yves pour afriquevision.info
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