La dégradation de la sphère environnementale en Guinée n’est plus un secret de polichinelle, la situation va de mal en pire. Ce phénomène est caractérisé par l’inertie d’une autorité dominée par des discours populistes. Alors que la Guinée en fait partie des 195 Etats ayant pris des engagements à la COP21 de Paris en 2015 allant dans le sens de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais malgré la ratification de cet accord en août 2016 par le parlement guinéen, le pays a du mal à s’inscrire dans la satisfaction des normes environnementales.
Dans ces engagements la Guinée a pris huit, parmi lesquels figure la compatibilité de l’exploitation minière aux principes environnementaux. L’activité minière est devenue l’une des véritables sources de déforestation et d’appauvrissement des terres arables. Même si l’article 144 du code minier prévoit la restauration des sites exploités, son application patine encore. Certainement pour corriger cette faille que le ministre guinéen de l’Environnement des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui a annoncé cette semaine à Conakry le reboisement de 1670 hectares avec une bagatelle de 17 milliards de francs guinéens pour l’année 2019.
Dans son speech, il affirme que le régime auquel il appartient a reçu à reboiser environ 1800 hectares. Pour faire face aux enjeux climatiques, le ministre préconise qu’il est primordial d’actualiser la loi Fria, qui stipulait chaque cérémonie de mariage, le couple doit planter un arbre, mais aussi chaque naissance également produire la même chose. Une pratique qui favorisait le reboisement abondant.
Mariam Keita pour afriquevision.info
contact@afriquevision.info