Une coalition de milliardaires composée de Bill Gates, Jeff Bezos, Ray Dalio ou encore Michael Bloomberg veut financer la recherche de nouvelles sources de cobalt. Ils ont investi dans une start-up, Kobold Metals qui veut construire un « Google Maps de l’écorce terrestre ».
La start-up utilise des algorithmes de recherche de données pour scruter tout le globe à la recherche du cobalt. Elle parie qu’il existe encore d’importantes sources non découvertes du métal devenu très prisé par les industries électroniques et automobiles.
« La société est en train de constituer une base de données géologiques qu’elle introduit dans un algorithme, à la recherche de signaux qui indiquent la probabilité d’une concentration accrue de cobalt », explique Bloomberg.
Selon Kurt House, le PDG de Kobold Metals, l’approche a de grandes chances de réussir parce que les compagnies minières ne se sont jamais concentrées sur la recherche de cobalt. Le métal est principalement un sous-produit de l’extraction du cuivre ou du nickel et plus de deux tiers de l’approvisionnement mondial proviennent de la RDC.
« Il y a très peu d’antécédents d’exploration en dehors de l’extraction sur les gisements de nickel et de cuivre », a déclaré M. House qui estime que les gens n’ont pas « cherché ce qu’ils recherchaient ».
Kobold Metals n’est pas la seule société à s’intéresser à l’exploration du cobalt. Selon Darton Commodities, qui compile des données sur le secteur, il y a plus de 50 projets d’exploration du cobalt, principalement en Australie et au Canada.