Cellou Dalein Diallo est un opposant idéal, mesuré dans ses discours, proactif dans ses comportements face à ses adversaires politiques, et très communicatif.
Cellou n’est pas Alpha Condé qui, opposant face à Lansana Conté, et plein d’orgueil incompréhensible, refusait tout compromis avec le régime militaire.
Cellou n’appelle pas aux moyens militaires pour renverser un pouvoir qui organise des élections truquées, comme le faisait Alpha Condé contre le régime du général Conté.
Cellou Dalein Diallo agit toujours selon les règles démocratiques, exigeant le respect des lois, et acceptant même de signer des accords politiques si cela va dans l’intérêt de la nation, ce que Alpha Condé, alors opposant, n’imaginait même pas.
Tant de qualité humaine pour le leader de l’UFDG, mais pourtant très mal compris par certains guinéens. Que se passe-t-il réellement avec cet opposant, dont sa seule forme d’être ce qu’il est, crée des jaloux et des réactions ethnocentristes ? La réponse, nous la trouvons exclusivement du côté du pouvoir.
Le président Alpha Condé n’est pas arrivé à la présidence de la République les mains propres. Tout a été injustement préparé, peu importe les moyens, l’essentiel qu’il trouve le fauteuil présidentiel.
Des mesures de propagande à caractère ethnocentriste ont été menées, et continuent d’être menées, pour pouvoir dénigrer l’opposant idéal qui dérange réellement par son attitude différente.
Les conséquences de cette campagne de dénigrement à caractère ethnocentriste se notent aujourd’hui dans les jugements de certains guinéens qui, finalement, n’ont plus la raison pour juger, mais plutôt l’émotion destructrice.
Ces guinéens envahis par l’émotion destructrice ne voient pas Cellou Dalein Diallo à travers de son caractère de l’opposant idéal, mais très malheureusement, ils sont torturés par des préjugés ethnocentristes entretenus par le régime d’Alpha Condé qui y trouve sa subsistance, ou sa personnalité.
Cellou Dalein Diallo, victime de l’ethnocentrisme et de jalousie, un fait regrettable, mais heureusement, qui n’affecte que quelques guinéens qui, tôt ou tard, connaîtront le poids de la raison.
Naby Laye CAMARA
Bruxelles