Les échanges entre la Suisse et l’Afrique se sont établis à 5,2 milliards de francs suisses (5,3 milliards de dollars) en 2017, selon un rapport publié le 28 novembre par l’association Swiss-African Business Circle.
Ce volume représente 1,3% des échanges commerciaux globaux de la Confédération. En tenant compte de l’or, le montant global des échanges atteint à 12,1 milliards de francs.
Six pays représentent cependant 75% des échanges entre la Suisse et l’Afrique: l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie.
Les exportations vers l’Afrique représentent 3,4 milliards de francs, soit 1,6% des exportations totales de la confédération helvétique. En dehors de l’or, les importations se chiffrent à 1,8 milliard, et si l’on prend en considération ce métal précieux, elles atteignent 8,6 milliards de francs.
Les produits chimiques et pharmaceutiques (51%), les machines (22%), les instruments de précision, les montres et les bijoux (10%) et les produits agricoles (9%), constituent les principales marchandises suisses exportées vers l’Afrique.
Les produits énergétiques (36%), les produits agricoles (27%) et les textiles (15%), représentent, quant à eux, l’essentiel des importations.
«L’exportation des services, un tiers des exportations totales, est en progression, et avance plus vite que les biens, grâce à une forte demande pour des services liés aux technologies de l’information et des communications.», soulignent les auteurs du rapport.
Par ailleurs, la Suisse est le 10è investisseur en Afrique. Les investissements directs suisses sur ce continent ont triplé, à environ 13,5 milliards de francs ces 15 dernières années.
Le nombre de collaborateurs de sociétés basées en Suisse et travaillant en Afrique, a pour sa part plus que doublé entre 2000 et 2016, passant de 63 333 personnes en 2000, à 140 000 à fin 2016.
«Même si la Suisse représente le 10e pays investissant le plus sur le continent africain, les informations sur les relations d’affaires helvetico-africaines sont plutôt rares et fragmentées.», a souligné Verena Utzinger, présidente de Swiss-African Business Circle.
Agenceecofin