Dans le but de fiabiliser le secteur minier, la Guinée a adhéré à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-Internationale) depuis 2005. Ce processus qui vise la bonne gouvernance des ressources naturelles, a dans ces prérogatives produire des rapports donnant des informations relatives aux différents payements effectués par les compagnies minières tant au niveau local qu’au sommet de l’Etat, mais aussi le nombre d’emploi ainsi que d’autres liés à leur contribution dans le développement du pays. C’est dans ce sillage que ce document de 2015 a été élaboré par ITIE-Guinée.
Pour l’année 2015, l’Etat guinéen a déclaré avoir perçu 2 202 MDS GNF auprès du secteur minier soit plus de 24% des revenus totaux (hors dons) de l’Etat, contre 23% en 2014 et 28% en 2013. Cet exercice a tenu compte de 260 entreprises par le périmètre du rapport, dont seulement 45 entreprises ont fournies des informations, soit celles qui ont payé un montant plus de 700 millions de GNF, ce qui vaut le seuil de matérialité, fixé par les acteurs du domaine. Parmi les paiements, trois entreprises se sont distinguées, d’où les plus contributrices, il s’agit de la compagnie de bauxite de Guinée (CBG) 1 276 599 278 GNF soit 58%, la SAG 474 461 993 GNF avec 22%, et enfin la société minière de Dinguiraye (SMD) 148 647 066 GNF dont 7%, les autres ont contribué à hauteur de 302 134 801 GNF, 13%. Au total, les types de minerais, comme la bauxite représente 65% des revenus des secteurs extractifs, contre (31,47 % pour l’or et 2,46 % pour le fer. S’agissant des impacts par région, Boké bénéficie 63%, Kankan 32%, Kindia 3%, N’zérékoré 2%, Faranah moins d’un pour cent.
Pour le président du comité de pilotage, Saadou Nimaga, actuel secrétaire général du ministère des mines et de la géologie, le rapport 2015, a réduit les écarts de 0,3%, pour lui les grands revenus proviennent de la bauxite environ 60% et l’or vient en deuxième position. Alors que certaines entreprises n’ont pas bien coopéré dans la collecte des informations.
A noter que ce dixième (10) rapport a beaucoup de failles qui doivent être amélioré. En d’autres termes, il est important qu’il soit publié à temps, comme font d’autres pays membres de cette initiative.
Mamadou 3 DIALLO pour afriquevision.info
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