Le président du conseil national des organisations de la société civile pour la démocratie et le développement conditionne la participation aux activités des forces sociales du pays. Pour Salmana Diallo les marches jusqu’au porte du stade du 28 septembre ne donnent pratiquement rien.
Pour lui, les forces sociales ne devraient aller d’abord à l’Assemblée nationale pour dire aux députés qu’ils ont trahis le peuple et ensuite aller au siège du conseil économique et social. À partir de là se diriger à la Primature où à Sékhoutoureyah. Mais le fait de bloquer la route entre Kagbelein et Hamdallaye ne fera pas baisser le prix du carburant.
Il ne faudrait pas que les forces sociales en plus le pouvoir continuent à fatiguer les populations pour rien. Le jour où il y aura une décision sérieuse prise par les forces sociales, le CNOSC DDG soutiendra pleinement les actions.
Pour renchérir, l’activiste estime chez nos confrères de Guinee3, qu’il faut nécessairement intensifier les marches devant ces institutions de la république, histoire d’impacter davantage les gouvernants.
Beaucoup de citoyens doutent de la capacité du mouvement social infiltré par le pouvoir à fléchir le gouvernement. Selon nos informations, le pouvoir a réussi à infiltrer tellement le mouvement que certains demandent d’ouvrir les négociations sans préalable.