La 23ème conférence des nations unies sur les changements climatiques (COP23), qui s’est tenue à Bonn en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017, a connu la participation de plus de 177 Etats à travers le monde, parmi lesquels figure la Guinée. A l’occasion de cette rencontre annuelle et planétaire, la délégation du pays conduite par la ministre de l’environnement des eaux et forêts, Madame Assiatou Baldé, avait brillé par son engagement et son implication aux différents travaux abattus à cet effet. Les résultats de celles-ci, ont fait l’objet d’une présentation ce vendredi 23 mars à Conakry.
L’objectif était d’imprégner davantage les citoyens guinéens sur les différentes activités menées, lors de cette 23ème session. Pour la circonstance, les participants du pays ont procédé à la restitution, en présentant, les thèmes débattus, les acquis et les perspectives de ce processus de lutte contre les dérèglements climatiques.
Pour Saidou Bari Sidibé, secrétaire Général du ministère de l’environnement des Eaux et Forêts, représentant de la ministre, la Guinée à l’instar des autres pays membres de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques avait pris part à cette session internationale avec à sa portée la vente de nombreux projets innovants et structurants. Dans le même ordre d’idée, il a indiqué que pendant cette rencontre, la délégation guinéenne a pu hisser sa présence à travers d’énormes activités réalisées sur le terrain, a-t-il indiqué.
« Les différents participants ont matérialisé leur engagement et honoré la nation en s’impliquant aux travaux de haut niveaux, à savoir les pays moyens avancés (PMA), le groupe Afrique élargie à la Chine (G77), de l’Union Africaine et tant d’autres ». Ceci pour permettre à la Guinée d’engranger des retombées de la dite conférence climatique.
Ce déplacement nous a permis d’avoir comme résultats, le financement d’un projet de reboisement de 60.000 hectares. Ce travail sera mené par l’ONG internationale BEE GREEN avec plus 30 mille emplois, a souligné le secrétaire Général. En dehors de ce partenariat, toujours dans le même sillage, nous avons élargie notre champ d’application à la lutte contre ce fléau mondial, en signant des accords avec plusieurs pays, comme le Libéria à travers son ministre de l’environnement, sur la protection des espèces vivantes dans la grande forêt, qui se trouve à la frontière dans Nzérékoré, martèle-il.
Par rapport aux perspectives, le ministère de l’environnement entend créer une structure autonome, qui va désormais se focaliser non seulement à dénicher les données climatiques, communiquer davantage sur le processus, mais aussi préparer les COP avec un niveau beaucoup plus élevé. Il va également procéder à la nomination des correspondants climat dans les différents départements ministériels.
En attendant, le comité interministériel pour la COP24 va démarrer ses activités en avril prochain, histoire de répondre à temps le rendez-vous de Varsovie en Pologne prévu du 3 au 14 décembre 2018.
Mamadou III DIALLO pour afriquevision.info
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