1er mars 1960, 1er mars 2018, cela fait 58 ans que la monnaie guinéenne a été créée. Pour marquer cette date, la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) a procédé à l’organisation de cette fête à Conakry en présence du président Alpha Condé.
A cette occasion, le gouverneur de la Banque centrale, Louncény Nabé, a profité pour dénicher les résultats des différentes reformes engrangées par son institution. Pour lui, ces reformes monétaires et financières ont favorisé à la Guinée de se conforter davantage aux yeux de ses partenaires, qui sont des grandes institutions internationales, comme le FMI, la BM et tant d’autres.
Depuis 2011, les réformes engagées sont multiples et variées, « vous avez le changement de la politique des réserves lié aux changes, qui est passé de moins de deux semaines d’exportation à plus de 3 mois et demi de nos jours », a indiqué Lounceny Nabé.
Dans le même ordre d’idée, le premier responsable de la BCRG, affirme que ces dynamiques ont abouti à la mise en place d’un système de paiement à dimension nationale. C’est pourquoi, il s’en félicite.
Autres réformes pas de moindres, c’est la loi sur la réglementation bancaire, également sur la criminalisation de tous les aspects du financement du terrorisme et autres, mais aussi le blanchissement d’argent. En plus, l’amélioration du cadre juridique sur le statut de la BCRG ainsi que les nouveaux codes liés à l’assurance, a-t-il égrainé.
Invité pour la circonstance, le président guinéen, Alpha Condé a souligné qu’il a été demandé à la BCRG de faire en sorte que l’inflation qui avait un niveau très élevé, c’est-à-dire 21%, puisse revenir à 1 chiffre et le déficit budgétaire aussi qui était à 12% soit à 2%. Ensuite, renforcer la stabilité de la monnaie du pays, vis-à-vis des devises. Cette exigence fait suite à la signature des accords entre le gouvernement guinéen et le FMI.
Aliou Diallo pour afriquevision.info
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