La conférence sur le climat qui vient de s’achever a connu la participation d’environ vingt-cinq mille (25 000) délégués venus de plus de 190 pays à travers le monde. A l’occasion de ce rendez-vous environnemental plusieurs chefs d’Etats y étaient parmi eux, le président Sénégalais, Macky Sall.
L’objectif de la conférence était non seulement d’échanger sur les contributions nationales des pays, mais aussi aborder la question de finance des projets climatiques, comment combler le vide des Américains et parmi tant d’autres thèmes. Paradoxalement, au cours des négociations pendant les deux semaines, les lignes sur la thématique fonds climat n’ont pas bougé, n’étant pas ravi de la réticence des plus grands pollueurs à accélérer la procédure de mobilisation et de décaissement des ressources financières pour la mise œuvre des CDN, le président Sénégalais Macky Sall a dans son discours tenu devant ses homologues du monde et des institutions internationales, fait le bilan climatique de son pays avant de dénicher sa déception face au retard accusé dans la mobilisation des 100 milliards dollars d’ici 2020.
« Mon pays a réalisé trois centrales solaires, nous avons également onze projets qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de nos contributions déterminées au niveau national (CDN), qui sont en cours de réalisations. C’est pourquoi, il est temps pour les pays développés de compenser les Etats moyens avancés (PMA), histoire de sauver la génération actuelle et future ».
Les pays africains sont les plus vulnérables sur cette question de changement climatique avec un taux de pollution de 4% contrairement aux autres, on ne peut pas continuer à participer à ces COP, alors que les fonds ne sont pas mobilisés pour nous les victimes, a-t-il regretté.
Mamadou Diallo, envoyé spécial à Bonn pour afriquevision.info
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