Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEEG) projette d’organiser son congrès électif du 14 au 15 novembre prochain pour renouveler son nouveau bureau. Mais cette annonce est mal perçu par certains responsables de cette structure syndicale. C’est le cas de Mohamed Bangoura, responsable de la communication du bureau national du syndicat dirigé par Aboubacar Soumah qui accuse Kadiatou Bah et Abdoulaye Camara d’être derrière cette “pagaille”.
À l’en croire, le premier objectif d’abord est de renouveler les structures à la base avant de procéder à un congrès sur le plan national. C’est pourquoi dit-il, un groupe de personnes ne peut se lever un beau matin pour programmer un congrès en violation des statuts et du règlement intérieur du SLEEG. « Les membres du bureau exécutif dirigé par Aboubacar Soumah ont fait une déclaration dans laquelle, ils projettent organiser le congrès d’organiser le congrès du 14 au 15 novembre 2023. C’était en réponse à cette décision prise par un groupuscule de personnes, parce que le congrès ne s’organise pas par la volonté des gens. Selon les statuts et le règlement intérieur, le congrès est convoqué par le Secrétaire général. Mais avant qu’il ne se tienne, il faut procéder au renouvellement des bureaux des structures à la base, parce qu’ils sont congressistes. Ce sont ceux-là qui vont participer au congrès. Si toutes les structures de base ne sont pas renouvelées, le congrès qui va se tenir sera un congrès illégal. Donc, la proposition faite ici par les Camarades, est de nul effet, parce qu’il n’obéit pas aux critères d’un congrès syndical.» a-t-il réagi chez nos confrères de révélateur224.
Ce responsable de la communication du SLECG accuse Abdoulaye Camara et Kadiatou Bah d’avoir poussé des jeunes contre Aboubacar Soumah, dans le but de faire échouer les négociations et une éventuelle grève générale dans le système éducatif. Pour Bangoura, ceci, aurait été commandité par le gouvernement dont la cause est d’opposer les syndicalistes afin de les faire échouer dans leurs revendications. « La question qu’on doit se poser : Pourquoi ces agissements, pendant que se déroule la négociation tripartite syndicat, gouvernement et patronat ? Le gouvernement ayant constaté ces déchirures au sein du SLECG, ayant compris que le mouvement syndical n’est pas prêt à accepter les 20% sur la valeur du point d’indice monétaire et les 50%, a joué le jeu que faisait le régime déchu, celui qui consiste ici à opposer les syndicalistes entre eux. Si le mouvement syndical projetait d’aller en grève et que la grève était déclenchée, on sait tous que le seul syndicat capable de lui faire plier, c’est le syndicat des enseignants et chercheurs de Guinée, dirigé par le Camarade Aboubacar Soumah. Alors, qu’est-ce qu’il faut? Il faut lui mettre les bâtons dans les roues et il faut passer par tous les moyens pour faire échouer la grève que projette le mouvement syndical guinéen. C’est pourquoi, Kadiatou Bah et Abdoulaye Camara ont été approchés par le gouvernement, afin de copter des éléments d’Aboubacar Soumah, les rebeller contre Aboubacar Soumah, programmer la tenue d’un congrès, mettre à la tête Kadiatou Bah pour faire échouer le mouvement de revendication ou la grève projetée par le mouvement syndical guinéen» a-t-il conclu.
Amadou Tidiane Diallo