L’avenir des blocs du mont Simandou au sud de la Guinée est en jeu depuis plusieurs années. L’annonce de l’attribution d’une partie du montage de fer avait suscité d’une lueur d’espoir comme ce fût le cas de Rio Tinto. Selon nos confrères de Jeune Afrique, l’épilogue de cette saga minier semble être loin, pour cause les nerfs se chauffent entre les acteurs, au point que les échanges pour l’avancement du projet sont au point au mort.
Ces « détails » qui compliquent les négociations avec les Chinois. En Guinée, malgré l’attribution du méga-gisement de minerai de fer au consortium sino-singapouro-guinéen WCS dès novembre 2019, les négociations entre partenaires traînent en longueur.
Enfin. Après des mois de discussions – encore loin d’être terminées – entre les actionnaires de Winning Consortium Simandou (WCS), les autorités guinéennes et leurs partenaires opérationnels et financiers, la réalisation de la première infrastructure du mégaprojet d’exploitation du plus grand gisement de fer du continent a été officiellement lancée le 23 mars, soit un an et trois mois après l’attribution des licences minières au consortium sino-singapouro-guinéen.
« Jalon historique »
Ce jour-là, Sun Xiushun, le président du conseil d’administration de WCS, a inauguré les travaux préparatoires du chantier des deux tunnels ferroviaires de la préfecture de Madina-Oula, au sud de Kindia, le long de la frontière sierra-léonaise. L’infrastructure sera, avec ses quelques 20 km de galeries souterraines, la plus longue du genre en Afrique de l’Ouest. Cliquez ici pour lire la suite avec Jeune Afrique