L’humanité aura consommé mercredi la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an, selon l’ONG Global Footprint Network.
Elle vivra donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre. Selon l’ONG, ce moment survient de plus en plus tôt chaque année.
« Le coût de cette surconsommation est déjà visible: pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces. Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment », soulignent le WWF et Global Footprint.
Pour ses calculs, Global Footprint prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction et l’utilisation d’eau. Selon les deux organisations, « des signes encourageants » indiquent cependant « qu’il est possible d’inverser la tendance ».
En 2016, le « jour du dépassement » était intervenu le 3 août. Même si le rythme de progression a un peu ralenti depuis six ans, cette date symbolique « continue inexorablement d’avancer : cette journée est passée de fin septembre en 1997 au 2 août cette année », relèvent les ONG.
Selon les deux organisations, « des signes encourageants » indiquent cependant « qu’il est possible d’inverser la tendance ».
Bbc