L’Agence britannique de lutte contre les cas graves de fraude enquête sur la «corruption présumée» de Rio Tinto en Guinée.
L’agence Britannique de la lutte contre les cas graves de fraude ( Serious Fraud Office-SFO ) a annoncé lundi qu’elle a ouvert une enquête sur la «corruption présumée» du géant minier Rio Tinto en République de Guinée. SFO, a déclaré que l’enquête porte sur l’entreprise, ses employés et d’autres personnes associées. L’enquête se concentrera sur les prétendus paiements de plusieurs millions de dollars en 2011.
En rappel, le géant minier Rio Tinto a licencié deux cadres supérieurs concernant le paiement effectué pour le bénéfice d’un consultant qui a fourni ses «services » en Guinée. Dans un communiqué, Rio Tinto a déclaré qu’elle avait mis fin aux contrats du directeur général de l’énergie et des minéraux, Alan Davies, et du chef des affaires juridiques et réglementaires, Debra Valentine.
Les licenciements sont survenus après que le conseil d’administration de Rio Tinto eut examiné les conclusions d’une enquête interne sur des paiements de 10,5 millions de dollars et des ententes contractuelles avec un consultant qui a fourni des services au projet de minerai de fer Simandou en Guinée en 2011.
Le paiement des 10,5 millions de dollars a eu lieu en 2011, selon des dossiers de la compagnie, la même année où elle a signé un accord majeur avec le gouvernement de la Guinée. Au moment où Rio Tinto a déclaré aux actionnaires que l’accord “sécurise le titre minier de Rio Tinto en Guinée et ouvre la voie pour la première expédition de minerai de fer d’ici la mi-2015”.