Né en fin 2010 au nom du changement dans la conduite des affaires de l’Etat, le régime d’Alpha Condé est devenu en 10 ans le plus mal aimé de tous ceux qui se sont succédé en Guinée depuis l’indépendance proclamée le 2 octobre 1958.
Sur les plans de la lutte pour la desserte en électricité, d’adduction d’eau, de délivrance de permis miniers, de pose de premières pierres de chantiers, d’inauguration d’infrastructures hôtelières, de reformes de l’activité administrative des fonctionnaires et des forces de Défense et de sécurité et de l’éducation nationale, etc., ses statistiques et ses chiffes ne sont pas du tout comparables à ceux de ses prédécesseurs.
Ils sont élogieux. Toutefois, ces acquis présentables du régime Alpha Condé sont enlaidis par sa gestion des droits humains (tueries de Galapaye, Zogota, Womé, et répression meurtrière des manifestations politiques et déportation d’opposants) et sa gouvernance des deniers publics.
Par Le Populaire
