Les frondeurs contre le pouvoir de Bamako ne baissent de souffle. Quelques heures après le sommet en visioconférence des chefs d’État de la communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la crise malienne, assorti de propositions de dénouement de la situation chaotique que traverse le pays, les opposants ont décliné l’offre de l’instance régionale. Dans communiqué fendu, les meneurs de lutte rejettent en bloc le plan annoncé lundi 27 juillet par les dirigeants.
Ils maintiennent également la démission du président Ibrahima Boubacar Keïta. »Nous exigeons le départ du chef de l’État » bougonne-ils.
Dans le même sillage «Le M5-RFP, réaffirmant sa détermination à mener son combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’État, Nation, Démocratie et République laïque, exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l’entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays», déclaré l’opposition dans un communiqué diffusé ce mardi 28 juillet 2020.
C’est une sortie qui risque d’amplifier la crise et agacer les dirigeants des pays membres de la CEDEAO, qui se présentent comme des sapeurs pompiers.
Mamady Camara pour Afriquevision. Info
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