La crise politique qui mine le Mali devient de plus en plus une patate chaude pour les pays d’Afrique de l’Ouest membres de l’instance régionale la CEDEAO. En sommet extraordinaire ce lundi 27 juillet en visioconférence, les dirigeants de cette zone du continent africain n’excluent pas d’infliger de sanctions à l’encontre des opposants, une mesure inscrite à son plan de sortie de crise.
Lors des échanges, les quinze présidents de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunis, menacent de sanctions les opposants à son plan de sortie de crise au Mali qui prévoit notamment le maintien au pouvoir du président Boubacar Keïta. La Cédéao prône également la constitution rapide d’un gouvernement d’union nationale incluant l’opposition. Elle exige aussi la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée.
Dans le même sillage les chefs d’État appellent à une organisation d’élections législatives partielles, histoire de remplacer les parlementaires mal élus acquis au régime du président IBK. Mais pour l’heure les protestataires contre le pouvoir de Bamako maintiennent la pression sur la démission du pensionnaire du palais de Koulouba.
Karaiba Diaby pour Afriquevision. Info
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