Comme annoncé le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a relancé ses manifestations ce lundi 20 juillet 2020 à Conakry, la capitale guinéenne contre l’entêtement du président Alpha Condé à briguer un troisième mandat. Cette protestation, bien qu’elle soit refusée par le régime de l’octogénaire, les meneurs de lutte n’ont pas baissé leurs armes face à un pouvoir sanguinaire.
Depuis le début de cette journée, les quartiers sont investis par les opposants du pouvoir guinéen. Hostile aux contestations, l’exécutif a non seulement déployé un arsenal de gendarmes et de policiers dans les domiciles des grandes figures de la coalition de fronde, mais aussi dans les quartiers, comme Hamdallaye, Bambéto, Cosa, Sonfonia et autres acquis à la cause de ses adversaires. Une situation qui accroit les regains de violences dans ces zones réputées être les bastions des challengers du pensionnaire du palais Séhkoutoureya.
Dans ce tohu-bohu, plusieurs manifestants et forces de sécurité sont blessés. Les flingueurs du pouvoir autoritaire admis dans les hôpitaux ont reçu des balles réelles, comme à l’accoutumée. C’est une vive tension qui refait en Guinée.
Malgré le ton dur et les actions dissuasives des gestionnaires des affaires publiques du pays, la plateforme d’acteurs de la société civile et de partis politiques n’entend pas souffler la fin des atrocités. Ils annoncent que la commande d’empêcher le vieux chef d’Etat sera intense jusqu’à son renoncement à ses ambitions toxiques de mourir au fauteuil présidentiel. « Nous allons rendre le pays infréquentable », a lancé Sékou Koundouno figure emblématique de la lutte et en même temps responsable stratégiques du FNDC.
C’est le début d’une éventuelle longue bataille qui se dessine dans ce pays d’Afrique de l’ouest.
Mamady Camara pour Afriquevision. Info
contact@afriquevision.Info