Tribune. À l’instar de tous les dictateurs, Alpha Condé en perte de légitimité populaire et de soutien international crédible, ne compte ni sur un électorat ni sur les lobbys encore moins sur des arguments politico-juridiques pour se maintenir au pouvoir.
À l’évidence, il ne lui reste plus que la machine Étatique de répression que lui et ses collaborateurs extrémistes entretiennent à coût d’argent et de promotion pour imposer ses ambitions démesurées.
De ce fait, ceux qui tiennent les manettes de l’appareil, contrôlent non seulement l’homme, mais aussi l’équilibre du reste de son pouvoir. Cela veut dire qu’ils sont conscients que dès l’instant la répression s’arrête, le peuple reprendra légitimement le contrôle de son destin. Alors ils s’en servent sous forme de chantage pour le tenir afin de préserver leurs intérêts en espérant se protéger contre d’éventuelles poursuites judiciaires. Alors quel avantage auraient-ils à arrêter de réprimer ?
La preuve en est que si Alpha Condé comptait sur un électorat fiable, il aurait permis que les conditions d’une élection acceptable soient réunies pour maquiller “démocratiquement” sa dictature. Cela lui aurait évité l’image horrible d’un dirigeant à la tête d’un régime sanguinaire comme c’est le cas aujourd’hui.
Également, s’il lui restait des soutiens internationaux, les institutions et pays crédibles auraient eu une position subtile et moins catégorique vis-à-vis de ses manœuvres politiques malsaines et son projet de pouvoir à vie.
L’illustration simple est la réponse à la question suivante : Pourquoi ce sont les extrémistes qui sont en première ligne de la défense du pouvoir ? Parce que tout simplement ils en détiennent tous les leviers et ont plus à perdre à l’éventualité de la chute du régime.
De nos jours, même son système construit sur le mensonge institutionnel et la manipulation ethnico-régionale, ne fonctionne plus car mis à nu et démantelé grâce à la lutte citoyenne du FNDC.
Au regard de tous ces éléments, la stratégie qui mettra fin à cette dérive, sera celle qui va concourir à l’arrêt de la machine de répression du système; donc c’est de ce côté qu’il faut chercher la solution.
Étant donné que les objectifs et la méthode sont connus, les hommes qui sont à la manœuvre sont identifiables, alors nous avons ainsi les éléments essentiels de l’équation.
À nos réflexions et actions pour régler notre problème !
Aliou BAH
Président de l’organe provisoire du MoDeL
Membre du FNDC