En Guinée, la déportation de certains détenus politiques pour le camp militaire de Soronkoni à Kankan, situé à plus de 600 kilomètres de la capitale Conakry, inquiète et continue de susciter des réactions dans la sphère sociopolitique du pays. Ce lieu transformé par le régime d’Alpha Condé, comme un espace de torture et de séquestration, synonyme du camp boiro au temps de Séhkoutoureya attire les attentions et créer de la peur.
Selon Amadou Oury Bah, leader de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), « le camp militaire de Soronkoni est transformé en lieu de détention extra-judiciaire de détenus à caractére politique », a-t-il dénoncé via à son compte twitter.
Pour cet ancien ministre guinéen de la réconciliation, » Plus de 40 activistes politiques et de la société civile de Guinée- Forestiére y sont transférés. C’est une dérive répressive trés grave. Avons-nous oublié le passé », renchéri l’opposant au pouvoir Condé.
Pour rappel plusieurs militants du FNDC y ont séjourné dans ce camp de répressions, pendant les vives contestations contre la tenue du double scrutin législatif et référendaire.
Karaiba Diaby pour Afriquevision.info
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